Après 6 semaines de labeur à Big Island et avant de se lancer à la conquête de l’Asie du Sud-Est qui promet d’être trépidante, on s’est offert le luxe d’une semaine de vacances à Kauai. Jolie mise en abîme nous direz vous: une semaine de repos en plein milieu de nos “vacances”… mais détrompez-vous, ca prend une énergie folle de voyager et on avait besoin de ne rien faire du tout…
Farniente pour tout le monde à Kaua’i!
Pas de recherches sur l’ordinateur, pas une minute passée à programmer un itinéraire, trouver un hotel, réserver un tour, s’informer sur un pays, pas un moment à rédiger un article de blog ou à éditer une photo, non cette semaine, on ne fait rien et ça fait du bien!
Kaua’i nous accueille pour ce break. Située au Nord de Oahu, cette île est la plus ancienne de l’archipel Hawaïen et répond au nom de “Garden Island”. On comprend pourquoi quand on découvre sa nature luxuriante et ses paysages magnifiques… Alors forcément on en profite!
On se dore la pilule sur les plages de sable blanc et on se fait des randos un peu boueuses au Kokee national Park – au risque de se retrouver les 4 fers en l’air dans la glaise, les randos valent le détour, surtout quand on se retrouve au-dessus de la Na’pali Coast qui a servi de décors à certaines scènes de Jurassic Park 1.
On admire la nature, les canyons et on frissonne parfois de vertige en admirant les chèvres sauvages qui sautillent sur les reliefs escarpés.
On se paie aussi un tour de catamaran pour voir la côte depuis la mer – et on découvre que certains d’entre nous n’ont pas vraiment le pied marin… On a la chance incroyable de se retrouver à naviguer au milieu d’une famille de dauphins qui virevoltent autour du bateau, et à rencontrer un groupe de baleines qui nous offrent un spectacle étonnant, à la verticale, elles semblent danser en chantant (le bateau est équipé d’un sonar sous l’eau qui nous permet de les écouter). Moment magique à admirer ces géants dans leur élément.
On a connu des moments plus productifs mais juste en profiter et apprécier les moments simples, c’est aussi ça vagabonder…